Pascal Auger revient sur culturemarche.com en ce début mars, avec un nouvel article qui nous emmène sur le Chemin du Québec en compagnie de Lorraine et de Jean-Pierre.

Après Compostelle, ils marchent le Chemin du Québec en sens inverse

« On voulait pas affronter l’hiver gaspésien. On avait peur de ça. » (Jean-Pierre)

Lorraine et Jean-Pierre, retraités depuis 2014, profitent de leur liberté pour sillonner les 1200 km du Chemin du Québec en rando-assistée. Contrairement à la majorité des gens, ils le font en sens inverse en partant de parc Forillon pour terminer à Montréal, leur lieu de résidence.

« On fait ce genre d’expérience-là depuis qu’on est jeune. » (Jean-Pierre)

Le goût de l’aventure

Lorraine et Jean-Pierre sont originaires de Montréal et ont fait carrière comme bibliothécaire et comptable agréé pour une firme privée. Pour Lorraine, son plus bel accomplissement est sa famille. Malgré l’amour qu’il porte à ses enfants, Jean-Pierre dit qu’il n’a pas de grands accomplissements puisqu’il fait ce qu’il aime.

Avant leur retraite, ils ont voyagé un peu partout dans le monde soit à vélo ou en randonnée. En 2014 on les retrouve sur les chemins de Compostelle. Ils ont parcouru 1600 km qui les amènent de Puy-en-Velay à St-Jean-Pied-de-Port puis à Saint-Jacques-de-Compostelle et Fisterra/Muxia. Ils ont préféré la partie française à cause de l’aspect humain. En Espagne, ils doivent s’ajuster et s’adapter car c’est plus international, plus populeux. Malgré tout, ils y vivent des rencontres, des soirées et des marches mémorables.

« Je ne savais pas que j’avais une ouverture aussi facile. Elle se développe en s’en allant. » (Lorraine)

Chemin du Québec

Au Québec, il n’y a pas les infrastructures comme à Compostelle où les chemins se développent depuis des centaines d’années. Lorraine et Jean-Pierre se tourne vers Québec Compostelle pour l’organisation en rando-assistée de leur randonnée sur le Chemin du Québec. Avec les cartes en géolocalisation et l’aide pour trouver des hébergements à prix abordable, ils sont assistés par l’équipe tout le long du chemin.

Au niveau de leur entraînement, en débutant leur randonnée au parc Forillon, Lorraine et Jean-Pierre sont conscients qu’il y a des montées et des distances un peu longues. Mais, les paysages grandioses de la Gaspésie les déconnectent vite de leur quotidien. Même si c’est un peu difficile, Lorraine ressent plus d’énergie. De plus, elle n’en revient pas de l’intérêt des gens pour leur aventure. C’est ainsi au fil de ses rencontres enrichissantes que Lorraine développe un intérêt pour l’histoire des gens et des régions.

« Je trouve qu’on va beaucoup ailleurs mais on ne connaît pas le chez-nous. » (Lorraine)

La fin d’une aventure

Dans quelques jours, Lorraine et Jean-Pierre terminent leur randonnée. Ils auront parcouru les 1200 km du Chemin du Québec. Lorraine ressent la fatigue dans son corps et se motive en pensant qu’elle arrive chez elle et que ce sera Noël. Ces aventuriers dans l’âme encouragent tout le monde à faire de la longue randonnée et tout particulièrement avec Québec Compostelle puisqu’on peut faire le Chemin du Québec en totalité ou en partie bien accompagné ce qui est sécurisant. Bravo pour votre bel accomplissement !

« C’est possible à tout le monde. Essayez un parcours. Il faut l’essayer pour le savoir. » (Lorraine)

Vous pouvez retrouver tous les précédents articles de Pascal Auger sur ce lien.