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Un petit coup de déprime ? Et si vous marchiez ?

En cette période d’hiver, où le manque de lumière est plutôt néfaste sur notre santé et notre humeur, marcher ne peut que vous faire du bien, encore faut-il marcher dehors, en pleine nature, plutôt que dans les magasins, en pleine course de Noël ou dans des rues bondées !

Marcher, c’est l’évasion. De nombreux écrivains et poètes s’adonnaient à la marche, pour réveiller en eux leur pouvoir de création. Arthur Rimbaud, le poète de Charleville-Mezières en est un bel exemple.

Marcher, aère l’esprit et oxygène notre corps

Si l’on sait que l’activité physique est nécessaire pour maintenir notre forme physique, plusieurs études démontrent l’importance de la marche sur notre bien-être psychique. C’est ce qui a été démontré lors de plusieurs études, et notamment par celle des chercheurs de l’Université des Hautes-Terres du Nouveau-Mexique. Ces derniers ont constaté le rôle de l’impact du pied lors de la marche. Les impacts du pied sur le sol modifient le flux sanguin cérébral en envoyant des ondes de pression à travers les artères. C’est ce phénomène de perfusion cérébrale qui engendre ce sentiment général de bien être que tout marcheur peut ressentir.

Un cerveau mal irrigué peut provoquer des troubles, qui ont malheureusement tendance à se développer dans notre monde de plus en plus sédentaire, comme la fatigue, la dépression, une perte de productivité intellectuelle, ou encore une baisse de la mémoire. Marcher assure donc la bonne irrigation sanguine du cerveau, qui lui permet de recevoir divers nutriments indispensables à son bon fonctionnement.

Un retour essentiel à soi-même et à la nature

Une marche en pleine nature, loin d’un environnement urbain et de toutes sollicitations propices au stress, permet de se retrouver, de ne penser qu’au moment présent, tout en appréciant la nature. On parle alors d’écothérapie de par cette reconnexion avec la nature, un terme qui tend à se développer dans notre monde moderne, qui oublie trop souvent l’essentiel : la nature. De plus, la marche en milieu naturel est plus favorable à la mémoire. Une étude menée par Marc Bernan, de l’Université de Caroline du Sud, a montré les bienfaits de la marche en milieu naturel sur l’hippocampe, région du cerveau impliqué dans la mémoire, mais également dans les émotions et la capacité à se repérer dans l’espace. Il a été prouvé que l’hippocampe augmente en volume lors d’activité physique. Un bon point contre le vieillissement du cerveau, quand on sait que l’oxydation des cellules par l’action des radicaux libres, est le premier responsable de la dégénérescence du cerveau.