
Nous reprenons 2023 avec un nouvel article de Pascal Auger, qui pourrait être une bonne résolution en ce début d’année : Prendre du temps pour soi.
Prendre du temps pour soi
« Je vais prendre du temps pour moi parce que je veux vieillir en santé, en forme. »
Retraitée de la fonction publique depuis quelques mois après plus de 30 ans de service, Josée Blais veut réaliser, avec une bonne amie, son rêve de marcher un des chemins de Compostelle. Freinée par ses craintes, elle s’inscrit à Québec Compostelle en guise de préparation.
« Pourquoi pas commencer à marcher ici. »
Nouvelle vie
Depuis sa retraite, Josée vit près de ses enfants et de sa famille à Rimouski. Elle veut prendre plus de temps pour elle, s’amuser, faire des choses qu’elle aime puis profiter de la vie. Pas très active physiquement comme la majorité d’entre nous, Josée a pris des cours à gauche et à droite mais rien de constant.
Elle pense à Compostelle depuis une dizaine d’années. Elle veut s’évader de son quotidien et s’évader assez loin pour pas que son quotidien la rattrape. Elle est consciente que ce n’est pas à la porte, se demande si elle sera capable car cela la sort de sa zone de confort. Cependant, elle prend au sérieux sa préparation et Québec Compostelle semble répondre à ses besoins.
« Ça va me préparer physiquement, psychologiquement, on va tester le matériel. »
Chemin du Québec
Dans un premier temps, elle s’inscrit au Weekend préparation-rando où elle rencontre des gens qui avaient marché toute une semaine. Charmée, elle s’inscrit à son premier Rando-séjour. C’est là, en marchant, qu’elle découvre sa province sur les petits chemins. Josée découvre des lieux, des paysages et trouve que le Québec est beau. Marcher ici ou plutôt marcher sur le Chemin du Québec, c’est la liberté car marcher, manger, dormir, ce sont les seules préoccupations qu’elle a et, doucement, ses craintes qui la freinaient se dissipent l’une après l’autre.
« C’est le bonheur jour après jour, après jour. »
Compostelle
Elle poursuit sa préparation sur le Chemin du Québec puisque dans quelques mois, elle partira pour le chemin du Puy-en-Velay. Elle veut parcourir les 750 km qui séparent Puy-en-Velay de Saint-Jean-Pied- de-Port. Bien sûr, face à cet inconnu, elle ressent les mêmes craintes qu’elle avait lorsqu’elle a débuté sa première longue rando. Est-ce que je vais être capable? Vais-je trouver à manger? Où vais-je dormir? Cependant, il existe une grande différence. Aujourd’hui, Josée est plus confiante, a plus d’assurance suite à son expérience sur le Chemin du Québec. Il y a également un autre élément que Josée veut éviter : le stress. Pour y parvenir, elle doit marcher en toute liberté c’est-à dire être à l’écoute de son corps et de son bien-être. Se rendre au bout du trajet est bien secondaire. Si elle ne se rend pas à Saint-Jean-Pied-de-Port, elle ira une autre année et si elle y parvient, elle décidera si elle continue ou pas.
« Marcher comme ça en rando-communautaire, on se prépare une meilleure vieillesse en santé puis en beauté parce que quand on est en santé, on est beau. »
- Pascal Auger
- Journaliste/conférencier
- www.QuebecCompostelle.com
Tous les articles de Pascal Auger sont à retrouver sur ce lien.