Pascal Auger nous livre un nouvel article pour nous évader en compagnie de Chantal Bélanger. N’hésitez pas à retrouver tous ses articles sur ce lien.

Réussir Compostelle avec une bonne préparation

« Il faut que le monde le sache que la préparation de départ c’est important. »

Chantal Bélanger est une pèlerine qui, depuis quelques semaines, marche le Camino Francés. Cette randonnée longue durée lui permet de constater l’importance d’une bonne préparation qu’elle a eu avec les ateliers et les rando-séjours de Québec Compostelle.

« Si tu n’as jamais vécu ça dans ta vie puis tu t’embarques sur Compostelle, prépare-toi à avoir des remises en question. »

Coup de coeur

Chantal est une Québécoise à la retraite qui a fait des études en enseignement. Elle n’y travaille pas longtemps car son mari démarre une entreprise et elle décide de travailler pour lui. Depuis qu’elle a du temps pour elle, le projet de marcher Compostelle l’intéresse. C’est en faisant de la recherche sur Internet qu’elle voit Québec Compostelle. Elle prend donc rendez-vous pour une première formation, participe à deux rando-séjours et c’est là qu’elle a un coup de cœur pour la randonnée et que l’aventure commence.

« Sans aucune discussion, ça m’a initié parce que c’est ça la vie en communauté sur Compostelle. »

Québec Compostelle

Peu importe où tu marches, tous les pèlerins rencontrent des moments magiques et des moments plus difficiles. Cependant, avec Québec Compostelle, Chantal a pu appliquer les différentes notions enseignées et mettre en pratique ses apprentissages avec les rando-séjours.  Elle connaît l’importance d’un bon équipement, la pertinence de dormir dans des conditions un peu moins confortables qu’à la maison tel un dortoir. Chantal sait traiter les blessures aux pieds, a appris à surmonter ses craintes, à demander de l’aide au besoin et surtout à respecter la maxime de Pascal : une pause à l’heure pour garder le bonheur.

« Quand tu l’as vécu avant d’arriver à Compostelle ça fait toute la différence. Tu as une longueur d’avance sur beaucoup de personnes. »

Camino Francés

Marcher en Espagne peut soulever d’autres inquiétudes telle la langue ou être une femme qui voyage seule. En tout temps, Chantal se sent en sécurité et elle réussit toujours par se faire comprendre. Elle retrouve sur le Camino Francés cette vie communautaire d’entraide et de partage qu’elle a vécue sur le Chemin du Québec.

De plus, elle conseille de prendre le temps de bien vivre son chemin comme on lui a enseigné car le chemin c’est prendre le temps de retourner à l’intérieur de soi. Elle confirme que, pour vraiment décrocher, cela prend 3 semaines. La première semaine permet au corps de s’adapter. Dans la deuxième semaine, la tête délaisse ses préoccupations et à la troisième, tu atteins un état de liberté. Depuis son arrivée en Espagne, Chantal a acquis de la paix, de la quiétude et elle souhaite à tout le monde de pouvoir s’arrêter et de prendre du temps pour soi. C’est avec Québec Compostelle que Chantal a acquis cette assurance qui lui permet de bien profiter de son Camino.

« C’est ça ma plus grande richesse du chemin jusqu’à date, c’est de prendre conscience que je me suis fait le plus beau cadeau. »