
La marche peut nous apporter beaucoup, comme vivre des émotions, réfléchir, se ressourcer. C’est le cas d’Alain Bertrand, que Pascal Auger nous livre avec un nouvel article, toujours aussi passionnant.
Prendre une pause pour se ressourcer
« Il faut arrêter de se penser fort, de se penser indestructible. »
Alain Bertrand est un entrepreneur en construction, rénovation qui avec le temps et l’âge a besoin de penser à lui, de faire des choses différentes, de relever de nouveaux défis. C’est avec Québec Compostelle qu’Alain obtient un début de réponses à ce qu’il recherche depuis quelques années.
« Je me suis rendu compte que le fait de prendre soin de mon corps, mon esprit commençait aussi à avoir besoin de repos. »
Prendre une pause
Alain a toujours sollicité son corps au niveau physique par son travail, la course à pied et la pratique de sports d’équipe tels le soccer et le hockey. Depuis quelques années, Alain a l’impression qu’il a atteint un plateau, qu’il n’a plus de défi. Doucement, il s’intéresse au yoga et il en ressent vite les bienfaits. Cette pause ou temps qu’il prend à tous les matins pour la pratique de cette discipline le dirige vers les retraites fermées qui ne comblent pas ses attentes.
« Je revenais de là souvent très perturbé, je trouvais que la vie autour était devenu tellement rapide et je me retrouvais plus calme. »
Québec Compostelle
C’est en faisant de la recherche pour son projet de retraite qui est de marcher un des chemins de Compostelle en Europe qu’Alain est interpellé par Québec Compostelle. Il s’inscrit à un Weekend préparation-rando. Pour lui, la préparation était plus au niveau technique, comment être équipé pour marcher. Quand on lui offre la possibilité de faire un 15 ou 25 km, Alain n’hésite pas, il veut tester ses limites; un gars, c’est un gars. Il s’engage dans le 25 km mais, rendu au 20e km, il a des douleurs un peu partout.
« Pour moi, le challenge de la marche était vraiment au niveau physique. Je le pensais, mais je me trompais. »
Rando-séjour
Inscrit à une randonnée de 8 jours, Alain s’y prépare mais, cette fois-là, c’est au niveau mental que ça se passe. Avant son départ, sa conjointe lui avait souhaité de se retrouver et il ne comprend pas pourquoi elle lui dit ça. Tout au long de la semaine, Alain a réduit sa cadence pour mieux apprécier son environnement. Il était sorti de sa zone de confort et il s’est laissé aller là-dedans.
Plus la semaine avance, plus il réalise qu’il n’a pas hâte de revenir dans son quotidien parce qu’il est bien, il a trouvé sa place. Alain ne se préoccupe pas du nombre de kilomètres. C’est le chemin qui l’intéresse c’est-à-dire cette démarche entre les points de départ et d’arrivée parce que le chemin a beaucoup de choses à lui apprendre et lui il quitte ce chemin qui lui permet de vivre des émotions, de réfléchir et de se ressourcer.
« Ce n’est pas innocent de faire cette pause-là, de sentir ces choses-là. C’est quand tu te mets à réfléchir après à ce que tu as vécu, c’est là que tu te rends compte de l’impact, de l’importance de faire ces choses-là. »
- Pascal Auger
- Journaliste/conférencier
- www.QuebecCompostelle.com