
Pascal Auger nous livre une nouvelle expérience de marche à travers Molly Gosselin et son goût pour l’aventure. Un grand merci à lui, pour ces nombreux articles partagés sur culturemarche.com.
Le goût de l’aventure
« Quand on veut découvrir les villes, souvent c’est à pied. »
Géologue de profession, Molly Gosselin a un intérêt pour les voyages puisqu’elle aime voir de nouveaux paysages. En avril dernier, elle participe à la rando-séjour de Québec Compostelle où elle se découvre et découvre une belle communauté.
« Je trouve que les voyages c’est aussi très géologique parce que, ce qu’on va voir en voyage, ce sont les merveilles de la nature. »
Deux résidences
Originaire de la Rive-Sud de Montréal, Molly réalise ses premiers voyages avec son école secondaire. Les aventures qu’elle y vit la prépare à participer à un projet d’échange qui l’amène à Marseille pour des études universitaires. Elle en profite pour visiter l’Europe et créer de nouvelles relations d’amitié.
Aujourd’hui, âgée de 26 ans, elle exerce une profession peu commune. Elle travaille dans un laboratoire au Réservoir Opinaca à la Baie James. Ce site industriel exploite une mine d’or. Son horaire de travail est également particulier. Elle travaille 12 heures par jour pendant 14 jours consécutifs (fly in). Cette séquence est suivie de 14 jours de congé (fly out) où elle revient dans le sud près des siens.
« J’aime les roches parce que je trouve qu’ils racontent une histoire quand on sait un peu les lire, les écouter, les déchiffrer. »
Québec Compostelle
C’est en faisant de la recherche sur le Web que Molly découvre le site de Québec Compostelle. Elle est interpelée par un rando-séjour dont les dates coïncident avec un 14 jours de congé. Elle s’inscrit à cette randonnée de 8 jours même si Molly n’a pas l’habitude de marcher de longue distance c’est-à-dire 15 à 25 km par jour. C’est un défi physique que Molly veut relever afin de se prouver qu’elle peut le faire et, en même temps, c’est un coup d’envoi pour qu’elle intègre la marche au quotidien.
Elle avoue que les premières journées furent difficiles. Des douleurs apparaissent à cause de son manque de préparation. Pour avoir moins mal, bien des gens auraient abandonné mais Molly persiste et doucement son corps s’habitue. À la fin du séjour, elle aurait pu continuer.
« Si c’était à refaire, peut-être que j’aurais aimé cela me pousser un peu, puis prendre le temps vraiment de commencer à marcher plus graduellement. »
Aventure unique
Tout le long du parcours, professionnellement parlant, Molly voit la nature d’un œil différent et ne se gêne pas pour partager ses observations avec le groupe. Elle découvre également un coin du Québec avec ces beaux villages. Cependant, ce qu’elle a particulièrement aimé durant cette aventure c’est l’entraide, le partage qu’elle a eu avec les personnes du groupe qui provenaient de tous les milieux. Elle constate que l’âge ou le sexe n’a pas d’importance lorsque des personnes vivent ensemble une expérience telle une rando-communautaire long séjour qu’elle recommande d’ailleurs à tout le monde. Elle nous laisse sur cette dernière observation mais non la moindre.
« Puis, je pense aussi au sentiment d’accomplissement. À la fin, c’est intéressant parce qu’on est fier de soi, on a fait cette expérience. »
- Pascal Auger
- Journaliste/conférencier
- www.QuebecCompostelle.com