
Du 7 Décembre 2020 au 15 Mars 2021, le collectif Place aux Piétons, en partenariat avec l’Ademe, a proposé aux Français de remplir une enquête en ligne pour recueillir leur ressenti sur la marchabilité de leur commune et leur avis sur la manière d’améliorer le sort des piétons dans les espaces urbanisés.
Près de 70 000 d’entre eux ont répondu au premier baromètre des villes marchables et près de 200 villes ont été ainsi évaluées. Une réussite, selon le collectif Place aux Piétons pour cette première, au regard du contexte sanitaire particulier de cette période.
À travers ce premier baromètre national des villes marchables, le collectif Place aux piétons avait un double objectif : pallier le manque d’informations concernant les besoins et souhaits des piétons, qu’ils soient piétons au quotidien par nécessité (travail, courses, démarches administratives…), piétons vulnérables (PMR, enfants, personnes âgées…), promeneurs, marcheurs et randonneurs dans l’espace urbain ; interpeler les acteurs de la ville et de la mobilité pour une meilleure prise en compte de leurs attentes en complément des aménagements spécifiquement dédiés au vélo qui réduisent parfois la place du piéton.
Les données recueillies offrent une masse de données inédites sur les conditions de la marche en ville. Les enseignements du baromètre 2021 des villes marchables prouvent qu’il y a encore beaucoup à faire pour améliorer la marchabilité de nos villes et de nos villages qui, pour ces derniers, se sont encore trop peu exprimés lors de cette première édition.

La marche est la première des mobilités actives en France. Elle s’affirme au cœur des enjeux de santé publique, de changement climatique, de mobilités, de tourisme et de vitalité sociale et économique des centres villes, et le piéton demande à être davantage pris en compte dans les politiques publiques, territoriales et nationales. Ce qui n’est aujourd’hui pas le cas malgré la loi LOM de 2019.
Les pouvoirs publics doivent prendre des mesures concrètes pour favoriser la marche à pied en ville, mode de déplacement le plus accessible à tous, le plus écologique, le plus convivial, le moins dangereux pour les autres usagers de la voie publique et l’un des plus vulnérable. Ces enjeux seront exposés et débattus lors des Assises nationales de la marche en ville dont la première édition se déroulera à Marseille le 17 septembre 2021. De nombreux acteurs publics et privés français et étrangers seront présents et mobilisés pour analyser les enseignements du baromètre des villes marchables au cœur d’échanges et de partages d’expériences, pour imaginer une ville saine, sereine, propre et sûre où le piéton aura enfin toute sa place. Une ville tournée vers l’avenir !
Vous pouvez retrouver ci-dessous les résultats détaillés de l’enquête.
A Bailleul ( 59270 ), cette ville de15 000 habitants est réservée à la voiture. Les trottoirs ont été transformés en places de parking. La municipalité qui prétend se préoccuper de la mobilité ne parle que des cyclistes, mais ne fait rien pour eux . Alors que des observations montrent que le Bailleulois qui utilisent un vélo pour se déplacer ne sont guère plus de 200, ceux qui se déplacent à pied tous les jours sont environ 1000.
Non au dictat des voitures, oui aux piètons !
Thierry Vandame
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