
Nicolas Jean-Brehon a publié ce dimanche 23 octobre, une tribune sur la Marche dans Slate et a souhaité partager avec les lecteurs de culturemarche.com, le fruit de sa réflexion, pour nous livrer une lecture politique de la marche à pied.
Pour Nicolas Jean-Brehon, Enseignant en finance publique et conseiller au Sénat, la marche est une réponse aux défis de l’époque tout en se présentant à la fois réactionnaire et révolutionnaire, et il est tant de lui donner une nouvelle approche.
Pour lui, les hommes ne marchent plus, ne sortent plus. L’homme serait même sur le point d’abandonner la station debout. Un adulte passe en moyenne dix heures par jour assis et il passera 30 à 40 ans de sa vie devant un écran en subissant les pathologies qui vont avec : prise de poids, mal de dos etc….
Nicolas Jean-Brehon : « La technologie nous éloigne de ce que nous sommes : un animal bipède. Quelques autres mammifères sont capables de se tenir debout, mais pas longtemps. Le numérique a transformé l’homme en suricate. Un suricate connecté. L’Homo erectus –qui se tient droit– a été supplanté par l’Homo sapiens –l’homme sage–, mais le dit Sapiens est devenu Homo Sedens –l’homme assis. Homo Sedens, qu’as-tu fait de ton talon ? La marche est un sursaut de vie. En marchant, l’humain redevient un humain. Le marcheur est un résistant.
Pour l’auteur, il est tant de voyager autrement, face aux enjeux climatiques. Le voyage à pied est non seulement le plus sain et le plus riche en émotions, mais aussi le plus adapté aux enjeux du moment.
La marche sera dans quelques années, le loisir de demain selon Nicolas Jean-Brehon et elle doit l’être. Pour lui, même s’il existe aujourd’hui un business de la marche, le défi impose un pas de plus et il est tant que tous les acteurs se mobilisent pour proposer un loisir de salut public.
Je vous invite à retrouver sa tribune sur ce lien et à retrouver une version plus longue que Nicolas Jean-Brehon partage ici même :