Pascal Auger revient en cette rentrée de septembre avec de nouveaux articles pour nous transporter sur de belles aventures de marche. C’est le cas aujourd’hui avec Melody Mato, aventurière et artiste.

Marcher Compostelle pour se retrouver

« Il y a un sentiment de liberté dans la marche. »

Melody Mato se dit une aventurière/artiste puisqu’elle aime vivre l’aventure et créer des contenus en lien avec ces aventures-là. Présentement, elle débute un chemin de Compostelle afin d’y interviewer des gens pour réaliser un film dont l’idée est de montrer que l’écologie intérieure est la base de l’écologie systémique.

« Par écologie intérieure, j’entends son bien-être, prendre soin de sa santé mentale et de son développement personnel. »

Besoin de changement

L’an dernier, malgré une vie bien rangée, Melody ne se sent pas à sa place dans cette société moderne. Elle décide donc de faire une partie d’un chemin de Compostelle pour se retrouver, se recentrer sur elle et se reconnecter avec la nature.

Faire le chemin lui fait prendre conscience de ce qui ne va pas dans sa vie et elle entreprend un gros travail de développement personnel, de spiritualité pour atteindre un mieux-être. Lorsqu’elle rentre 24 jours plus tard, elle quitte tout et part faire du « woofing » tout en poursuivant le développement de son écologie intérieure.

« En prenant du recul et en sortant de cette routine, j’ai découvert sur le Chemin de Compostelle que je pouvais être heureuse. »

De retour sur le chemin

Selon Melody, nous pouvons tous développer cette écologie intérieure, apprendre à prendre soin de nous sur ce chemin où nous nous retrouvons avec rien et à devoir répondre à nos besoins essentiels : manger, dormir, boire. En prenant soin de nous, nous sommes également sensibilisés à la beauté et la préservation de notre environnement.

Une petite note dans un carnet lui rappelle qu’elle veut refaire le chemin en partant de chez elle pour un aller-retour. Elle repart donc et c’est là que l’idée de réaliser un film lui vient comme une illumination. Elle veut partager aux gens ce qu’elle vit, ce qu’elle ressent lorsqu’elle est sur le chemin afin de les aider à cheminer et quoi de mieux que l’image, le son et les mots. Dans son film, elle veut mettre toutes ses émotions et le message ce sera un peu de cœur à cœur avec le public.

« Ce chemin (Compostelle) est un catalyseur pour faire un chemin personnel et je souhaite à n’importe qui de le faire. »

Sa nouvelle vie

En vivant ainsi, Melody est heureuse et il est hors de question qu’elle retourne à sa vie d’avant. Pour elle, ce ne sont pas des vacances, c’est son nouveau mode de vie. Elle vit au jour le jour, fait ce qui lui plaît au quotidien et c’est comme ça qu’elle a envie de vivre. Elle retrouve ce confort comme quand elle est chez elle et ne se laisse pas envahir par la stabilité qu’on recherche dans notre société. Pour s’aider et nous aider, elle nous partage son mantra qui est une citation de Gandhi :

« Incarne le monde que tu veux voir devenir. »