
Après le Chemin portugais par la côte, en compagnie d’Annie Fontaine, Pascal Auger, nous présente Jocelyn Guillemette sur le Chemin du Québec.
Marcher le Chemin du Québec
« Très heureux d’être ici. »
Jocelyn Guillemette désire accompagner son épouse sur un des chemins de Compostelle en Europe. L’an dernier, il réalise quelques randonnées mais ce n’est pas ce qu’il recherche. Il communique avec Québec Compostelle et nous le retrouvons sur le Chemin du Québec à vivre sa première rando-communautaire aux valeurs de Compostelle.
« Allons-y par étape et vivons des expériences ici au Québec. »
Les préparatifs
Jocelyn est un travailleur social depuis 38 ans. Ces dernières années, il accompagne des gens en fin de vie. Malgré ce travail intense, il ne se sent pas préparer ni physiquement, ni psychologiquement pour marcher des jours et des jours. Dans un premier temps, avec Québec Compostelle, il participe au weekend préparation-rando où on lui donne les rudiments pour une bonne préparation à une randonnée de longue durée. Il ressort de cette fin de semaine un petit peu plus rassuré. Il s’inscrit donc au rando-séjour du mois de mai et il met en application les précieux conseils qu’il a reçus. Parmi ses préparatifs, il doit marcher des 10-15-20 et 25 km par jour.
« Avec Québec Compostelle ça m’a permis de pouvoir réaliser un rêve car c’est ici et maintenant. »
La première rando-communautaire
Le 12 mai dernier, Jocelyn est à Vallée-Jonction prêt à entreprendre les 8 jours de marche du rando-séjour qui le mènera 170 km plus loin c’est-à-dire à St-Damase-de-L’Islet. Au départ, Jocelyn a beaucoup d’appréhension et c’est normal car la majorité des pèlerins vivent ce sentiment d’insécurité lors de leur première rando de longue durée. Même si la température n’est pas toujours clémente, à force de marcher, de marcher, de marcher, il découvre des forces en lui. Il s’aperçoit qu’il a les capacités pour aller plus loin et son corps répond bien à tout cela.
De plus, le fait d’être en groupe, il sent le support des autres pèlerins et ça lui donne confiance. Jocelyn apprend également à aller vers les autres pour recevoir de l’aide quand c’est nécessaire comme un abri pour manger, remplir son réservoir d’eau ou tout simplement s’asseoir sur les marches d’un balcon pour prendre une pause.
« Le Chemin du Québec c’est vivant, c’est un musée à ciel ouvert tant qu’on se laisse interpeller, approcher. Il y a de belles rencontres qu’on peut faire à ce moment-là. »
Le Chemin du Québec
Jocelyn accueille ce qui se présente à lui sur le chemin. Il vit des moments de détente, des moments d’introspection, des moments où il apprend à se faire confiance et faire confiance en la vie. Il rencontre des gens inspirants qui font partie du changement qu’il vit sur le chemin.
Par ses rencontres soit avec les personnes du groupe ou celles sur le chemin, Jocelyn rencontre l’universalité de l’homme. Il est dans ce qu’il y a de plus vrai.
« Il n’y a pas de bons moments. Les bons moments sont ceux que tu choisis de vivre. »
- Pascal Auger
- Journaliste/conférencier
- www.QuebecCompostelle.com