Nouvel article du conférencier/journaliste québécois Pascal Auger, qui nous embarque sur le Chemin du Québec en compagnie des soeurs Andrée et Carole Girouard.

Sœurs complices, elles se ressourcent sur le Chemin du Québec

« C’est vraiment spécial d’avoir quelqu’un de si près avec qui partager ça. Ça été une belle expérience. » Andrée

Les sœurs, Andrée et Carole Girouard, ont vécu leur première rando-communautaire sur le Chemin du Québec en novembre dernier en parcourant les 145 km de la Boucle des Érables. Elles ont découvert une autre façon de voyager tout en s’entraînant et en visitant les villages de la province.

Carole : «J’ai découvert le Chemin du Québec et j’ai été impressionnée par ce qu’on a vu, les beaux villages. J’ai vraiment le goût de continuer de l’expérimenter. » 

La marche

Andrée et Carole habitent dans la belle région de l’Outaouais depuis leur naissance. Toutes les deux retraitées, elles veulent demeurer en santé et prennent les moyens pour conserver leur forme physique.  Pour prendre soin d’elle, Andrée fait du yoga et la pandémie la dirige vers la marche.

Quant à Carole, elle a toujours été active et ne se pose pas de question lorsqu’on lui offre de participer au Défi ça marche de Québec Compostelle. Elle convie sa sœur à y participer et c’est suite à ce défi qu’elle propose à sa sœur de participer à une rando-communautaire.

Andrée : « J’ai commencé à marcher comme bien des gens au Québec et à travers le monde. Puis j’ai vraiment appris à aimer ça marcher. Ça me fait beaucoup de bien dans la tête et dans le physique aussi. »

Détermination et préparation

Inscrites à une rando-communautaire de 9 jours, elles se demandent si elles seront capables. Déterminées à réussir, Carole et Andrée s’y préparent en augmentant le kilométrage de leur marche et elles n’oublient pas de les faire avec leur sac à dos afin que ce dernier soit bien ajusté.

Lors de la rando-communautaire, elles font des découvertes. Carole réalise que son sac à dos fait partie d’elle.  Elles constatent que les gens rencontrés sur le chemin ont de l’intérêt pour  les marcheurs. Malgré la fatigue d’une journée de marche, la nuit de sommeil leur donne l’énergie pour reprendre la route le lendemain matin. Andrée et Carole ont également apprécié le fait que chacun marche à son rythme, que tu peux échanger  avec les autres marcheurs si cela te tente ou marcher seule.

Andrée : « Quand on marche seule, je trouve que c’est un peu méditatif de pas avoir de conversation et juste se concentrer sur ce qu’on voit,  notre environnement et puis d’être vraiment avec nous-mêmes. » 

Projets

Même si durant cette semaine-là Dame Nature n’a pas toujours été avec elles, Carole et Andrée adaptent l’itinéraire de leur journée en ajoutant ou enlevant des pauses, en faisant un pas à la fois. Il n’y a pas de mauvais moment pour marcher. Si vous tentez l’expérience, vous aurez peut-être la chance de les croiser puisqu’elles veulent poursuivre le Chemin du Québec et même sillonner Compostelle.

Carole : « Je le recommande à tout le monde qui a envie de vivre une belle expérience au Québec, prendre le temps pour soi. C’est une pause dans notre horaire régulier mais c’est quand même une poussée d’adrénaline. J’ai trouvé cela extraordinaire, cela m’a fait tellement de bien. »