Pascal Auger : Réussir Compostelle malgré son anxiété

Pascal Auger nous livre en ce début juin, un nouvel article consacré à Diane Talbot et sa première expérience sur les Chemins de Compostelle.

Réussir Compostelle malgré son anxiété

« Pour mes 67 ans, j’ai décidé de m’offrir un défi plus grand, celui de faire Compostelle. »

C’est dans ce village de pêcheurs, Muxia en Espagne, que Diane Talbot prend une pause pour nous partager sa première expérience sur les chemins de Compostelle dont le Finisterre et le Chemin Portugais par la côte qu’elle termine par la voie spirituelle.

« En m’inscrivant au défi ÇA MARCHE, cela a fait comme un déclic dans ma tête. »

Partir à l’aventure

Diane a toujours su, qu’un jour, elle sillonnerait les chemins de Compostelle. C’est quelques jours après son inscription au défi ÇA MARCHE qu’elle a su que le temps pour s’y rendre était venu. Diane vit un peu d’anxiété puisque c’est son premier voyage en Europe et qu’elle part seule. Elle s’y prépare en s’informant, visionnant des vidéos, en faisant une formation et en s’inspirant des compte-rendus de rando-séjours. Elle choisit le Chemin Portugais côtier et son aventure débute à Porto.

« C’est un chemin qui me parle, un chemin qui est pas trop difficile. »

Les défis du chemin

La randonnée longue durée peut engendrer des douleurs musculaires, des inconforts et Diane n’y échappe pas. Elle dit même que cela fait partie de son bien-être. Elle se sent vivante même si elle est sortie de sa zone de confort. Elle suit le bord de mer et profite des paysages extraordinaires qui s’offrent à elle. Arrivée en Espagne, le paysage change. Elle se retrouve en montagnes et décide d’emprunter la voie spirituelle. Selon Diane, c’est le plus beau bout de son aventure mais aussi le plus difficile à cause des montées et des descentes. Dans sa démarche spirituelle, Diane prend le bateau pour se rendre à Padron tout comme St-Jacques l’a fait il y a plus de 2000 ans.

Diane a eu quelques imprévues avec ses hébergements mais elle a toujours pu combler ce besoin de base c’est-à-dire se trouver un abri. Elle développe également des amitiés avec des pèlerines allemandes. Les communications ne sont pas toujours évidentes, mais n’ayant pas peur de faire des erreurs, Diane réussit à échanger avec elles. Tout ce qui survient sur son chemin est une découverte, une aventure et du bonheur.

« On se surpasse puis c’est bon en dedans, c’est bon pour le coeur, c’est bon pour l’âme. »

Le mieux-être

À son arrivée sur la place de l’Obradoiro de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, ses amies l’interpellent et Diane est envahie par une vive émotion qu’elle ne pensait pas ressentir. Cette émotion est tellement forte qu’elle la revit quand elle en parle. Aujourd’hui, sur la boucle du Finisterre, Diane vit encore dans le paradoxe c’est-à-dire qu’elle vit dans la joie et la tristesse en même temps puisqu’elle sait que son aventure s’achève. Cependant, elle a plein de projets pour faire d’autres chemins afin d’intégrer et nourrir ce qui grandit en elle.

« C’est sûr que ça s’arrête pas là; ça peut pas s’arrêter là. »

Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur culturemarche.com, sur ce lien.

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