Pascal Auger : L’aventure d’une québecoise au Mont-Blanc

Le journaliste conférencier québecois Pascal Auger nous livre un nouvel article sur la marche pour nous faire découvrir Lucie St-Laurent parti sur le Mont-Blanc.

L’aventure d’une Québécoise au Mont-Blanc

« Malgré nos difficultés, on l’a fait et on est fières. »

Lucie St-Laurent est une passionnée de randonnée. C’est à St-Hilaire qu’elle s’initie à la marche en montagne pour ensuite sillonner divers sentiers dont le Chemin du Québec pour la retrouver au Mont-Blanc en juin 2023.

« J’ai fait une partie de Compostelle, j’avais besoin d’une pause dans ma vie. »

La marche au Québec

Lucie est une infirmière qui, depuis sa retraite, est technicienne en podologie afin de réhabiliter les gens à marcher. La vie a fait en sorte qu’elle a vécu dans plusieurs villes du Québec et c’est en s’établissant au pied du Mont St-Hilaire que Lucie découvre la marche en montagne. Sensibilisée au bien-être des gens, Lucie encourage les marcheurs qu’elle croise à persévérer car elle sait que les premières montées sont difficiles et qu’on s’améliore avec la pratique.

Son premier pèlerinage à Compostelle se passe sur la voie du Puy-en-Velay avec un sac à dos et une valise à roulettes. Depuis ce temps, une formation avec Pascal Auger lui a permis de voyager léger.

« J’amenais toute ma vie dans ma valise. »

La marche en Europe

Vous vous doutez bien que Lucie avait quelqu’un pour transporter sa valise. Malgré les bobos qui sont apparus lors de cette excursion, elle a rencontré des gens bienveillants qui l’ont aidée. Lucie en parle comme une expérience plaisante et drôle.

C’est grâce à son amie que Lucie s’inscrit à un des tours du Mont-Blanc. Elle choisit le niveau intermédiaire malgré les réticences de son amie. En faisant le contour du Mont-Blanc, Lucie traverse la France, l’Italie et la Suisse. Elle monte à plus de 2000 mètres d’altitude où elle doit adapter sa respiration et réapprendre à marcher. Sur son parcours, elle affronte la neige et marche 12 à 15 km par jour. Elle dort dans la montagne et tout est transporté par hélicoptère. Elle a bien aimé la compagnie des gens qui formaient le groupe avec elle mais Lucie est surtout fière de son accomplissement.

« Je vais en faire d’autres et puis c’est un beau cadeau que je me suis offert. »

Futurs objectifs de marche

Lucie n’arrêtera plus de marcher car elle s’améliore toujours. Pour elle, la marche est une thérapie, une joie de vivre parce qu’elle est dehors, parce qu’elle rencontre des gens. De plus, la marche lui permet de travailler sur elle-même. Elle n’est pas toujours dans sa zone de confort mais elle vit du dépassement de soi qui engendre quelques fois des pleurs et des rires.

Lucie vise encore plus haut. Elle veut convaincre les gens de marcher. Elle veut les encourager dans leur démarche et elle aimerait bien que des membres de sa famille se joignent à elle. C’est ce que nous lui souhaitons.

« C’est une activité que je suis contente d’avoir intégrée dans ma vie. »

Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur culturemarche.com, sur ce lien.


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