
Après Maureen Vachon, Pascal Auger nous livre un second article pour nous entraîner avec Danielle Chaput sur le Chemin du Québec.
Sortir de sa zone de confort
« Contacter et aller chez des gens inconnus, c’est du dépassement de soi. »
Danielle Chaput est une femme active qui habite la région de Bécancour. Elle renoue avec un vieux rêve qui est de marcher un des chemins de Compostelle. Cependant, en faisant de la recherche pour s’informer, elle y découvre le Chemin du Québec.
« Je me suis dit, peut-être que c’est plus accessible vu que c’est chez nous. »
Début d’une aventure
Après avoir fait le tour du site de Québec Compostelle, Danielle décide de s’inscrire à divers ateliers/formations où elle apprend à bien se préparer aux randos de longue durée ainsi qu’à connaître le matériel à utiliser. Graduellement, elle se pratique dans son environnement en faisant des marches de plus en plus longues (5-7-10-15-20 km) et elle nous confirme qu’on ne fait pas un 20 km du jour au lendemain. Danielle y intègre également le sac à dos afin de s’habituer au poids.
« J’aime pouvoir voir mon milieu… c’est mon chez-nous puis je suis contente de le découvrir. »
Aventure et débrouillardise
Son horaire ne lui permet pas de participer aux rando-séjours de Québec Compostelle. Elle décide d’en faire selon ses disponibilités et selon le temps qu’elle a. Elle organise donc ses trajets avec la carte du Chemin du Québec où elle est géolocalisée. Ne sachant pas qu’on aurait pu lui trouver ses hébergements avec la formule assistée, Danielle se sert de son réseau de contacts pour les trouver. Comme tout le monde, elle veut que cela lui coûte le moins cher possible.
De nature calme et réservée, contacter et aller chez des gens inconnus, c’est, pour Danielle, sortir de sa zone de confort. Cependant, elle a cette ouverture d’esprit qui lui permet de plonger et, au fil de ses randos, elle est heureuse de constater que les gens sont généreux, qu’elle vit des petits bonheurs par ses rencontres et les discussions qu’elle a chez ses hôtes.
« Les gens ont plaisir à offrir, à donner puis c’est un apprentissage ça aussi de le prendre. »
Parcours atypique
Son parcours est à l’opposé d’un parcours régulier c’est-à-dire qu’habituellement les gens débutent par un rando-séjour pour terminer en rando-assisté ou en rando autonomie. Danielle, elle, après quelques randos en solitaire veut vivre un rando-séjour afin de partager ce bien-être avec les autres membres d’un groupe.
Son rêve de Compostelle est toujours là dans sa tête mais, présentement elle s’intéresse au Chemin du Québec qu’elle veut compléter car la rando lui apporte du bien à son corps et à son esprit. Pour Danielle, la randonnée est une sorte de thérapie où elle prend le temps de penser, de réfléchir, de cheminer tout en prenant l’air. Selon elle, toutes les saisons sont belles et praticables et elle nous invite à vivre cette expérience.
« Ça apporte le bien-être, la fierté, la confiance de dire que j’ai tout fait ça, j’ai tout préparé ça. »
- Pascal Auger
- Journaliste/conférencier
- www.QuebecCompostelle.com
Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur ce lien.