Pascal Auger : S’épanouir sur le Caminho Portugués

Après Lucie St-Laurent, Pascal Auger nous parle de Ginette Ferland, une retraitée qui a découvert la marche sur le tard, pour devenir une vraie passion.

S’épanouir sur le Caminho Portugués

« Mon but c’est de me rendre au bout et savourer tout le chemin. »

Ginette Ferland est une retraitée qui se demande si elle fait une gaffe en s’inscrivant au rando-séjour de Québec Compostelle qui aura lieu sur le Caminho Portugués par la voie de la côte pour se terminer sur le Caminho Finisterre.

« J’avais fait des voyages en Europe, mais je ne voulais plus faire des voyages touristiques en autobus. Je voulais sentir le pays. »

Passionnée de la vie

Ginette Ferland a grandi à l’Ile d’Orléans et fait ses études en musique au Conservatoire. Même si elle n’a pas travaillé dans ce domaine, la musique a toujours fait partie de sa vie. Aujourd’hui, cette multi-instrumentiste travaille avec des chorales, est violoniste pour une orchestre symphonique en plus de faire des peintures à l’huile ou à l’aquarelle. C’est une femme persévérante, une passionnée de la vie.

« Quand on est passionnée, la vie est belle. »

Une démarche

Grâce à la pandémie Ginette découvre la marche. Elle réalise le bien que la marche lui procure et elle en devient accro. C’est avec Québec Compostelle qu’elle s’inscrit au rando-séjour du Caminho Português. Elle désire mettre toutes les chances de son bord en s’y préparant bien. Elle s’informe, écoute les vidéos proposées, participe au Défi Ça marche et va même tester son matériel.

Au départ, Ginette vit l’excitation et, en même temps, une certaine insécurité. Elle réalise que les autres participants vivent les mêmes sentiments. Elle marche donc un pas à la fois, un jour à la fois. Elle entreprend son voyage comme une démarche, une rencontre vers l’autre. Elle vit le moment présent, s’imprègne du paysage et des odeurs. Elle apprécie de pouvoir marcher seule parce qu’ainsi, elle n’a pas de limite et prend le pouls du pays. Lorsqu’une côte se présente, Ginette prend son temps, prend des pauses et une fois rendue en haut, elle se retourne pour admirer le paysage. Elle en fait d’ailleurs un parallèle entre une côte à monter et les difficultés de la vie. C’est lors de ses moments difficiles que l’apport du groupe lui est nécessaire.

« J’ai marché avec des gens comme moi, puis on s’encourage parce que des fois, ça prend ça quand il y a des bouts plus difficiles. »

Plus qu’un accomplissement

Ginette est fière de son accomplissement. Pour son prochain voyage, elle apportera quelques modifications à sa tenue vestimentaire afin d’améliorer son confort. Ginette veut retrouver la formule que Québec Compostelle propose car elle veut garder toute son espace pour la marche et non prendre son temps pour se trouver un hébergement.

Elle est un modèle pour les membres de sa famille avec cette persévérance et cette détermination dont elle a fait preuve durant son périple. Aujourd’hui, Ginette a une nouvelle passion et nous la retrouverons certainement sur le chemin soit au Québec ou Compostelle. Bravo Ginette !

« Le voyage m’a donné confiance en moi, puis je ne suis pas encore atterrie. »

Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur culturemarche.com, sur ce lien.


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