Pascal Auger : Gérer son stress par la marche

Le journaliste-conférencier, québecois, Pascal Auger, nous livre un premier article en cette année 2024, avec l’expérience de Marie Vertefeuille : Gérer son stress par la marche.

Gérer son stress par la marche

« La marche me fait gérer mon anxiété d’une façon tellement facile puis, c’est tout le temps disponible. »

Marie Vertefeuille est une femme dynamique qui rayonne avec son sourire et sa jeunesse physique malgré ses 75 ans. Elle nous partage l’origine cette vitalité qui lui permet de gérer les anxiétés qui l’habitent.

« Moi, j’ai besoin de me détendre par le rire parce que je suis quand même une personne anxieuse. »

Le sport et le rire

Marie demeure à Mandeville, village typique de Lanaudière où les sentiers de marche regorgent. Depuis sa jeunesse, Marie aime faire rire les gens. Son sens de l’humour crée ce charisme qui font que les gens se sentent bien avec Marie. Fille de gang, Marie a toujours pratiqué un sport d’équipe lui permettant ainsi de dépenser son énergie.

Son goût pour Compostelle lui vient de son mari qui a fait le Camino Francés en 2004. Malgré les difficultés qu’il lui a partagées, Marie veut le parcourir.  Comme on dit :  la graine est semée.

« Une journée sans rire, est un peu une journée perdue. »

La marche

C’est en 2007 que Marie part avec une amie pour le Camino Francés et depuis ce temps, elle est hantée par le Chemin. Le souvenir de ce périple est un souvenir heureux malgré les difficultés rencontrées. Ses anecdotes sont encore très fraîches dans sa mémoire. Sur son chemin, elle se rappelle d’avoir rencontré des anges qui l’ont aidée. Elle se rappelle également la fraternité qui existait entre les pèlerins.

En 2023, elle croit encore en cette bonté-là, ce plaisir-là à la différence qu’aujourd’hui, elle dit qu’on doit cogner à la porte c’est-à-dire aller vers les gens puisque, de nos jours, les gens sont plus individualistes. Présentement, elle partage son quotidien avec 9 marcheurs lors d’un rando-séjour sur le Chemin du Québec.

« Je retrouve la magie de Compostelle sur le Chemin du Québec. »

Les gens stimulants

Ce besoin de communiquer avec les gens que ce soit par le rire ou lors des échanges avec des marcheurs est toujours présent chez Marie. Elle veut connaître l’autre, aller chercher ce qu’ils peuvent offrir et de sa part, offrir ce qu’elle peut. Marie garde cette jeunesse grâce au rire, au sport et aux gens qui l’entourent car, bien souvent, ils sont plus jeunes et stimulants.

Même si Marie a 8 ans dans sa tête et 75 dans son corps, elle partira dans un mois pour son deuxième Compostelle. Cette fois-ci, elle fera le Chemin Portugais par la côte. Elle est consciente de son âge et sait qu’elle devra apprendre à se respecter, s’écouter. Marie nous conseille que si un jour, nous allons sur un chemin de Compostelle, il faut s’organiser pour être disponible à soi-même, aux odeurs, à la beauté et aux gens qui nous entourent.

« Quand on connaît le nom des choses, elles nous appartiennent et quand elles nous appartiennent, on en prend soin et je dis aux autres d’en prendre aussi soin. »

Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur culturemarche.com, sur ce lien.

Laisser un commentaire