Championnats de France Elite 2023 : 28 au 30 juillet

Les Championnats de France Elite d’Athlétisme se disputent du 28 au 30 juillet sur le Stadium Municipal d’Albi. Un enjeu important pour les athlètes français à quelques mois des J.O. de Paris 2024, puisque certains pourraient en profiter pour réaliser les minimas, à l’image de la marcheuse Clémence Beretta, qui se prépare pour les prochains Championnats du Monde, tout comme Gabriel Bordier. Le 10 Km Femmes et le 10 Km Hommes sont à suivre le dimanche 30 juillet dès 9 heures du matin.

Départ de la course hommes à 9 heures et de la course femmes à 10h15.

Romain Baras – Crédit : Ryan Allek / FFA

Romain Barras, Directeur de la Haute Performance à la FFA, présente les grands enjeux de cette édition 2023 des Championnats de France Elite, qui se déroulent à moins d’un mois des Mondiaux de Budapest.

Pourquoi Albi est un passage incontournable sur la route de Budapest ?

R. Barras : Comme depuis plus de dix ans, la participation à ce rendez-vous national est obligatoire pour les athlètes qui postulent à une sélection pour les Championnats du monde, sauf dérogation exceptionnelle. C’est la compétition où l’on peut montrer qu’on sait gagner, dans un contexte concurrentiel et avec de la pression. Nous avons d’ailleurs souhaité valoriser les athlètes sacrés champions de France, qui, s’ils sont éligibles à une qualification pour les Mondiaux fixés par World Athletics et/ou s’ils figurent parmi le top 30 au ranking mondial, seront prioritaires à la sélection.

Qu’attendez-vous des meilleurs athlètes français ?

R. Barras : Les Championnats de France sont un événement propice à la performance, en particulier sur une piste rapide comme l’est celle du Stadium Municipal d’Albi. Les France espoirs, disputés l’an dernier ici-même, l’ont démontré, comme les précédentes éditions des Elite qui s’y sont déroulées depuis quinze ans. C’est le lieu pour aller chercher les minima et les records personnels. On a des épreuves avec des athlètes qui se détachent et d’autres où il y a beaucoup de densité et où l’on devrait donc assister à de belles luttes, comme le 110 m haies, le 800 m, le 1500 m et la perche masculine.

Quel regard portez-vous sur cette première partie de saison ?

R. Barras : On sort de beaux Championnats d’Europe espoirs, où nos représentants ont décroché six titres, un record. C’est la relève de notre athlétisme et c’est très encourageant pour la suite. En meetings, on a pu voir des performances très intéressantes d’athlètes émergents, à l’image des retours au plus haut niveau d’Hilary Kpatcha (longueur) et Nawal Meniker (hauteur). Kevin Mayer revient en forme, il y a une super densité sur les haies, nos relais ont de l’allure, et nos demi-fondeurs Azeddine Habz, Benjamin Robert, Gabriel Tual, Rénelle Lamote et Alice Finot font partie du gratin mondial. Cela ouvre de belles perspectives à un an des Jeux olympiques à Paris. Mais je tiens à le rappeler, chaque saison est importante, et Budapest est un objectif en soi. Nos athlètes n’iront pas en Hongrie pour apprendre. Au vu de nos critères de sélection, ils ont tous, en effet, le potentiel pour se mêler à la lutte et obtenir un bon résultat.


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