
A la veille du week-end, voici une nouvelle chronique de Pascal Auger, journaliste et conférencier québécois, qui nous livre la belle histoire de Cliff Malone, encore aventurier à 75 ans.
Encore aventurier à 75 ans, j’ai toujours le goût de marcher
À 75 ans, Cliff Malone est un éternel aventurier qui voyage par le monde sans hésitation en se déplaçant 90% du temps avec ses deux pieds.
Natif de Trois-Rivières, très jeune pour lui le meilleur moyen de transport a toujours été avec ses jambes. Demeurant sur le bord de la rivière St-Maurice, il était toujours à s’amuser dans les boisés. Lorsqu’il était dans les cadets, il marchait une longue distance pour se rendre au manège militaire. Encore aujourd’hui, il préfère marcher 40 minutes pour se rendre à destination que de tourner en rond durant 20 minutes pour trouver un stationnement.
« J’ai toujours le goût de marcher. »
Selon lui, à force de marcher dans sa vie, ça amplifie le plaisir. Au lieu d’être fatigué, le plaisir de la marche s’amplifie et lui donne un grand bonheur. Même s’il considère qu’il ne fait pas extra attention à sa santé, il ne fait pas d’excès non plus. Il est conscient de son alimentation, ne fume pas et prend occasionnellement un verre de vin.
La phobie de l’Amérique du Sud
Cliff est tout le contraire des voyages tout inclus. Il se limite à réserver l’avion aller-retour et une première nuit à son arrivée et le reste, c’est l’aventure et la spontanéité du moment. Sur place, il décide ce qu’il a le goût de faire et quelle direction il prendra.
« En Amérique du Sud, s’il y a un cataclysme, je peux revenir à pied…avec l’Europe, je ne suis pas bon à la nage.»
Il n’est pas rare que dès son arrivée, en débarquant de l’avion, il parte découvrir le quartier même à minuit le soir comme lorsqu’il a visité le Guatemala. Il avoue lui-même être insouciant dans ses aventures. Mais c’est une formule qui lui va à merveille et qui a toujours fonctionné pour lui.
En Amérique Centrale et en Amérique du Sud, il a visité la Colombie, l’Équateur, le Pérou, le Costa Rica et le Guatemala.
« Les dernières 10 années m’ont donné l’opportunité de voyager beaucoup. Je partais pendant sept semaines à tous les hivers. »
Faire des erreurs
Pour Cliff, la spontanéité du moment le fait parfois tromper de chemin, mais ses erreurs de parcours lui permettent de faire de magnifiques découvertes qu’il n’aurait pas faites s’il avait suivi le bon chemin. C’est un parallèle intéressant avec la vie qui nous permet de se questionner sur quel est le bon chemin ?
« Ça vaut la peine de se tromper des fois. »
Fais-en pas un plat
Malgré les difficultés qui peuvent nous arriver dans notre vie, il faut poursuivre et ne pas y donner trop d’importance. Selon Cliff, on donne parfois trop d’importance à certains de nos défis de vie ou nos erreurs. Les erreurs sont là pour nous faire apprendre.
« Ne pas s’inquiéter pour rien…foncez doucement »
- Pascal Auger
- Journaliste/conférencier
- www.QuebecCompostelle.com