Pascal Auger : L’appel de Compostelle, une aventure transformatrice

Un deuxième article de Pascal Auger, pour voyager en compagnie de Marie-Josée Théberge, vers Compostelle.

L’appel de Compostelle : une aventure transformatrice

« Moi, ça fait des années que je dis aux gens qu’à ma retraite, je vais faire Compostelle. »

Au cœur des montagnes, Marie-Josée se prépare à vivre une aventure bien particulière. Entre enthousiasme et appréhension, elle partage avec nous son cheminement vers Compostelle, un projet longtemps rêvé mais nouvellement réalisable.

« J’ai hâte de me déposer, de me vider la tête, de rouler à 30 à l’heure. »

Une retraite … et un nouveau départ

Mère de six enfants, Marie-Josée Théberge, après 38 ans de carrière dans le domaine de l’assurance et une retraite repoussée par un retour rapide au travail, se lance enfin dans ce voyage introspectif et de découverte.  Même si elle est organisée dans la vie, Marie-Josée n’a aucun sens de l’orientation et c’est ce qui explique son choix de se joindre à une structure comme Québec Compostelle.

Quelques heures avant sa formation du weekend préparation-rando, Marie-Josée n’était pas certaine de vouloir se lancer. Pourtant, dès son arrivée, elle se sent accueillie comme chez elle. C’est dans ce climat de confiance qu’elle entame un processus inattendu : celui de l’ouverture à soi, au groupe, au chemin.

“J’ai plusieurs randonnées de prévues dans l’année. Ça va être un plaisir parce que là, je sais où je m’en vais.”

La peur de l’inconnu… apprivoisée

Pour Marie-Josée, chaque aventure commence par un premier pas et celui-ci s’accompagne de nombreuses questions et craintes. Participer aux rando-séjours organisés par Québec Compostelle permet à Marie-Josée de découvrir une communauté tissée dans la bienveillance, apprendre à se faire confiance et surtout, de prendre conscience de l’évolution silencieuse que le chemin opère chez elle. Son parcours dans ce cadre rassurant devient une transformation intérieure et lui permet aujourd’hui de concrétiser son rêve, c’est-à-dire sillonner un des Chemins de Compostelle. Ce défi l’attire non pas par un besoin religieux mais pour découvrir les lieux et les personnes d’une manière authentique.

« Ce que j’ai trouvé, c’est la liberté. La vraie. Je deviens une meilleure personne. »

Un lâcher prise nécessaire

Marie-Josée le dit franchement : elle roule à 200 à l’heure depuis 40 ans. Mais grâce à la marche et aux activités de Québec Compostelle, elle ralentit. Elle découvre le plaisir de ne rien faire ou simplement d’allumer un feu. Présentement, elle prépare avec sa fille des petits bracelets qu’elle laissera sur son passage. C’est sa façon à elle de transmettre un peu du bien-être qu’elle a trouvé.

Marie-Josée s’envole bientôt. L’essentiel est qu’elle ne part pas pour résoudre des problèmes personnels mais de simplement ajouter du bonheur à sa vie. Sur le chemin de Compostelle qu’elle empruntera, Marie-Josée espère retrouver une simplicité oubliée. Le rythme frénétique de sa vie quotidienne laissera place à une philosophie plus posée et centrée. Ce sera le parcours intérieur d’une randonneuse qui choisit enfin de se déposer.

Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur culturemarche.com, sur ce lien.


En savoir plus sur Culture Marche : Le média 100% marche, 100% passion

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Laisser un commentaire