Je vous invite à faire un bout de chemin avec Jean Pierre Englebert, qui nous livre une nouvelle chronique sur la randonnée.

Une vraie histoire vécue sur les traces du mythique sentier GR5

Après le service militaire, dont nous avons connu l’Ardenne belge au travers d’un périple pédestre mondialement connu qu’est la marche européenne du souvenir et de l’amitié. Arlon, Martelange, Bastogne, La Roche en Ardenne, Houffalize et Vielsalm. La région de Grand Halleux et de Vielsalm était la région de nos vacances où chaque année nous balisions les sentiers de grande randonnée de la vallée de la Salm, de l’Amblève et le célèbre GR5. L’engouement personnel de la rando m’offrait la chance de loger à plusieurs étapes du mythique GR5 ardennais. Je pense aux maisons Amis de la Nature Hurlevent de Fraipont, la Gerva de Hautregard, des Hautes Fagnes de Hockai et des Gattes de Logbiermé.

Les auberges de jeunesse de Xhoffriax, Bévercé, Spa, Vielsalm et d’autres.

C’est au refuge Hurlevent de la section AN de Liège que nous passions le réveillon de la noël en 1979 que je rencontrai des membres AN de mon âge. Un déclic arriva, rejoindre les jeunes amis de la nature de la section de Liège. L’année 1980 me fera parcourir les nombreux sentiers de grande randonnée grâce à un groupe de jeunes AN. La première balade guidée fut de suivre le GR 57 Ourthe de la gare de Tilff à la gare de Comblain au Pont en janvier, en hiver. Par après, nous allions logé dans les maisons AN des Hautes Fagnes, les Gattes de Logbiermé en se dépaçant en train. Nous y allions chaque fois en transport en commun dans l’attente de l’utilisation de la voiture. Ces logements étant tous situé le long de l’itiéraire du sentier GR5 , cela était une immense joie d’atteidre à chaque logis en parcourant pédestrement avec notre sac à dos. Le plus montagnard des refuges AN est celui de Logbiermé, les Gattes de la section AN Embourg. Pour y parvenir de la gare de Trois Ponts, unem ontée de 10 kme était au rendez vous.  Nos escapades pédestres s’effectuant au départ de ces maisons AN pour quelques heures ou quelques jours de détente.

L’important de notre vie de randonneur est la rencontre d’un ami AN de la section de Bruxelles ayant les mêmes goûts et aspirations d’une certaine jeunesse indépendante. Je ne connaissais pas à cette époque début desz années 1980 le terme: grande randonnée, le terkkings, l’itinérance sac au dos. Cette renconte me permis de tester une partie du mythique sentier GR5 en Ardenne belge. Notre expérience de balisage a toujours été une joie de vivre dans la nature tout en offrant notre bénévolat à toute la communauté des randonneurs et de l’association les sentiers de grande randonnée. Nous avions randonnée pendant 3 jours en logeant dans les maisons AN et les auberges de jeunesse pendant l’été 1981.  Cette ranonnée pédestre itinérante nous amenant par la suite à envisager le trekking, come le tour du Mont blanc, la grande traversée des Alpes, le Tyrol et les dolomites et le célèbre GR 20 Corse.

A force de lire les magazines et revues de pelin air, je découvrais la littérature pédestre réalisée par des gens du terroir et des journalistes. Le tout était une sorte d’histoire racontée des montagnes et de la rando au sens large du terme. Notre propos est aussi de vous parler des marches populaires.  Ce sont des randonnées ou marches balisées comme  la marche du souvenir et de l’amitié ayant fait connaître l’Ardenne belge au sens large du terme. Les premières marches populaires organisées sont apparues en 1970 avec les point verts de l’adeps et la première marche de Saive était organisé par deux militaires de la localité.

La première marche de l’armistice fut organisé en novembre 1970. Saive, petit village proche de liège, est situé sur le sentier international GR5, sentier européene E2. Ces marcheurs et d’autres furent à l’origine de la création des marches populaires en Wallonie et à Bruxelles. Il faudra attendre 1973 pour voir la création de la fédération nationale belge de marches populaires, devenu par la suite la fédération francophone belge de marches populaires. Bien avant les années 1970, il existait d’autres organisations similaires.

Pourquoi le terme marche populaire ? La raisons est toute simple. Fin des années 1960, des marches furent organisés comprenant un chronométrage.  Cela amena divers accidents parmi les participants. Il fut décidé au niveau international de fonder la fédération internationale des sports popualires IVV. Le prinicpe c’est de marcher sans aucune contrainte. Création de l’IVV en 1969. Les clubs de marche francophone belge, la fédération nationale belge de marches popualires reconnaitront l’IVV come organisme international en 1980. En Belgique, c’est la fédération belge des sports popualires qui regroupe les différentes fédérations de marche de Belgique. Cette dernière est membre de la fédération internationale des sports populaire IVV à travers le monde.

Toute une histoire en parrallèle avec l’histoire des sentiers de grande randonnée. L’association GR Sentiers étant membre de la FBMP ainsi que de nombreux clubs de marche apportérent leurs expériences pour le bien de tous.

Les bulletins édités par notre fédération de marcheurs relatant dans ses colonnes les nombreuses réalisations et éditions de topo guides des GR belges , le marcheur était au courant de cette belle aventure pédestre GR.

Les marcheurs, les clubs de marche, les lecteurs font connaissance de l’existence des marques blanches et rouges. Notre histoire vécue comme en avril 1973 au village de Fraipont, siuté dans la vallée de la Vesdre en Belgique avec la section AN de Liège, C’est en parcourant la marche internationale du printemps que notre club de marche les Vaillants s’est constitué fin 1973. Dans ces années, la promotion des marches se faisant exclusivement au travers de la revue GR Informations devenu actuellement le magazine GR Sentiers était un des seuls moyens de promotion de la marche populaire. Cette revue s’intéressant à la vie associative des sentiers GR, aux collectives pédestres, donant l’envie de parcourir les nombreux sentiers GR en Belgique et à l’étranger. Les lecteurs étaient promeneurs, randonneurs, marcheurs….

A cette époque en 1970, on connaissait les sentiers GR mais pas encore les marches balisées devenues importantes à l’heure actuelle.