Pascal Auger : De la Nouvelle-Caledonie jusqu’au Bout de la terre

C’est le rendez-vous du début de mois sur culturemarche.com : Les articles de Pascal Auger, journaliste/conférencier québecois. Nous partons aujourd’hui avec un nouvel article sur la marche, de la Nouvelle-Calédonie jusqu’au bout de la terre en compagnie de Dominique Lemaistre.

De la Nouvelle-Caledonie jusqu’au Bout de la terre

«Le Québec, c’est étonnant pour moi avec le froid et la neige c’est quelque chose de magique. »

Dominique Lemaistre est une vraie passionnée de rando-communautaire. Il y a quelques jours, elle arrivait de sa Nouvelle-Calédonie pour entreprendre de l’aéroport de Montréal Pierre-Elliot-Trudeau les 1200 kilomètres du Chemin du Québec aux valeurs de Compostelle.

« Je savais que ce serait pas exactement comme Compostelle mais j’avais envie de cet autrement que le Compostelle d’Europe. »

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Cela fait plus de 3 générations que sa famille est installée en Nouvelle-Calédonie où la majorité des insulaires vivent dans le sud de l’île plus précisément à Nouméa. Même si Dominique aime son pays, elle veut voir ce qu’il y a ailleurs.

Pour le découvrir, elle choisit la marche de longue durée qui, au fil du temps, devient une thérapie pour Dominique en plus d’être une façon de voir comment les gens y vivent. Elle marche souvent seule et les imprévus ne l’inquiètent pas car elle sait qu’il y aura quelqu’un pour l’aider. Elle vit dans la bienveillance, l’entraide ainsi qu’en symbiose avec la nature, car, à chaque tournant du chemin, Dominique sait s’étonner pour apprécier le paysage. Selon le kilométrage et le degré de difficulté de son chemin, elle détermine la durée de sa randonnée. Cependant, si la fatigue s’installe dans son corps, elle rallonge son voyage si elle le peut.

« Si tu veux arriver jusqu’au bout, tu dois prendre ton temps. »

Intérêt pour Compostelle

Dominique a toujours eu un intérêt pour Compostelle. Elle a fait 3 fois le Chemin du Puy-en-Velay, 2 fois le Camino Francés et 1 fois le Del Norte en partant de Vezelay. Mais, c’est en parcourant le Web que Dominique découvre Québec Compostelle. Elle connaît déjà le Québec pour y avoir séjourné à deux reprises. Elle s’accorde donc 60 jours pour parcourir le Chemin du Québec. Elle choisit ce moment de l’année pour connaître le froid, la neige car, chez elle, un froid extrême se situe autour de 100 C.

Dans un premier temps, elle apprivoise ce chemin avec un huit jours de rando-séjour pour poursuivre sa route en rando-assistée jusqu’au Bout de la terre c’est-à-dire Cap Gaspé.

« J’aimerais que ce chemin soit plus connu, il est beau et j’en parlerai. »

Traverser le Québec

Les attraits touristiques ne sont pas sa priorité. Pour être satisfaite de sa randonnée, Dominique doit ressentir le pays et, en le marchant, elle peut se joindre à la population, la regarder vivre et s’enrichir par les conversations qu’elle a avec les gens croisés sur son chemin. C’est en traversant un pays à pied que Dominique réussit à le lire et le comprendre. Si vous avez la chance de la croiser sur le Chemin du Québec, prenez le temps de la saluer et d’échanger avec elle. Bon chemin Dominique !

« Tu ressens le pays quand tu le marches et je peux dire que tu as vraiment voyagé si tu as voyagé de cette façon-là. »

Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur culturemarche.com, sur ce lien.


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