Pascal Auger : Française, elle découvre le Chemin du Québec

Le début de mois sur culturemarche.com est toujours marqué par deux nouveaux articles de Pascal Auger, Journaliste-conférencier pour Québec Compostelle et instigateur-coordonnateur du “Chemin du Québec”. Nous le retrouvons aujourrd’hui en compagnie de Marie-Hélène Gay.

Française, elle découvre le Chemin du Québec

« Vivre, c’est bouger; tant que je bouge et que je peux faire quelque chose, je me dis que je suis vivante. »

Marie-Hélène est une passionnée de randonnée qui nous entretient sur les divers chemins de Compostelle en Europe ainsi que celui du Chemin du Québec aux valeurs Compostelle. Au moment de l’entrevue, elle sillonne le tronçon reliant Gros-Morne au Bout du Monde c’est-à-dire Cap Gaspé.

« Je suis entre le Québec, les Antilles et la France. Mon cœur est là-dedans. »

Compostelle en Europe

Marie-Hélène a fait carrière en tant qu’enseignante d’éducation physique. Retraitée depuis quelques années, elle partage ses moments de vie entre la France son pays d’origine, les Antilles près de la Guadeloupe où elle a travaillé pendant trente ans et le Québec où elle passe tous ses étés depuis 2009.

En Europe, son premier Compostelle, elle l’a fait par hasard, sans savoir qu’elle est à l’envers du chemin qui relie Aumont-Aubray à Le Puy. Son objectif à ce moment-là est juste de marcher, de se rapprocher d’une région sur un chemin de randonnée. Ayant aimé son expérience, elle regarde pour d’autres chemins. Depuis, Marie-Hélène a fait la traversée des Asturies (Chemin Del Norte) et le chemin reliant Burgos – Santiago – Finisterre.

« À partir d’un moment, c’est comme une drogue, on ne peut plus s’arrêter. »

Québec Compostelle

C’est son intérêt pour la culture amérindienne qui l’amène au Québec. Elle participe à différentes activités dont la descente Montréal-Québec en rabaska. Pour sa première rando, elle se rend dans le parc national de la Gaspésie et fait l’ascension des monts Logan et Albert. Elle découvre également la Baie Georgienne en Ontario, les Laurentides et le Centre-du-Québec.

On la retrouve sur le Chemin du Québec car elle veut essayer la rando-communautaire. Marie-Hélène a toujours marché seule et elle veut vivre cette expérience-là. Elle marche seule ou avec d’autres le jour et, le soir, elle rejoint les membres du groupe pour déguster un repas et échanger. Elle aime cette formule et avoue que si elle avait été seule, il y a des choses qu’elle n’aurait pas fait comme marcher plusieurs kilomètres sur la grève.

« C’est bien de faire autrement. C’est surtout bien de suivre son rythme. »

Les valeurs Compostelle

Que l’on soit sur le Chemin du Québec ou sur un des chemins de Compostelle en Europe, Marie-Hélène retrouve les mêmes types d’hébergement, cette même passion dans les yeux des marcheurs ou pèlerins et cette ambiance de partage d’expériences. Elle nous le recommande car, selon elle, la marche est quelque chose qu’on peut faire très longtemps et qui génère le plaisir de se sentir vivant.

Vous pourrez peut-être la croiser bientôt car elle veut faire la variante Nord du Chemin du Québec et retourner dans le parc national de la Gaspésie pour escalader le Mont Jacques-Cartier et poursuivre jusqu’à Gros-Morne.

« Quand on marche, c’est qu’on est vivant. La vie est belle, il y a de belles choses à voir. Faut continuer à les voir, à les regarder. »

Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur culturemarche.com, sur ce lien.


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