Le conférencier Pascal Auger nous livre comme chaque début de mois une nouvelle expérience de marche. Après le cas de Nathalie Tremblay, il nous invite à découvrir l’expérience d’Isabelle Normandeau.
L’énergie des autres nous permet de se dépasser
« J’avais envie de temps pour moi et je voulais faire quelque chose maintenant. »
Isabelle Normandeau se définit comme une femme de 54 ans avec un conjoint, mère de 3 enfants et toujours active sur le marché du travail. Elle désire prendre du temps pour elle et suite à une recherche sur le Web, elle découvre Québec Compostelle. Nous la retrouvons sur le Chemin du Québec participant à la rando-séjour du mois d’août.
« Je voulais marcher, pas marcher à un rythme effrené. »
Vaincre la sédentarité
En février dernier, Isabelle réalise qu’elle est une femme plutôt sédentaire et que le télétravail n’aide pas sa cause. Elle sait qu’il y a un groupe de marche dans sa municipalité mais il ne correspond pas à ce qu’elle recherche. Le groupe les Rapido marche trop vite. Le 20 février 2023 est une date qu’elle n’oubliera pas. C’est là qu’Isabelle décide de se prendre en mains. Suite aux présentations lors de la semaine du Sommet de la rando-communautaire réalisées par Québec Compostelle, la marche en solitaire s’infiltre doucement dans sa vie. Quelques semaines plus tard, elle s’inscrit au Weekend préparation rando. Cette fin de semaine-là, elle marche son premier 25 km. Le lendemain, elle est prête à repartir et elle marche un 10 km.
« La marche appelle la marche. Plus je marche, plus j’ai envie de marcher. »
Lâcher prise
Pour répondre à son besoin de prendre soin d’elle, Isabelle s’inscrit au rando-séjour du mois d’août. Elle choisit ce mois-là car elle sera près du fleuve, fleuve qui l’apaise avec son air salin. Avant son départ, même si Isabelle dit ne pas avoir d’appréhension, elle vérifie tout de même la température ainsi que le kilométrage de ses futures journées, puis, elle décide de lâcher prise de ne pas s’en faire, elle se laissera porter par le Chemin.
Isabelle profite de chaque instant sur le parcours car ce n’est pas une course et elle n’a pas intérêt à arriver trop tôt à sa destination. Isabelle adopte donc une marche contemplative où elle savoure le moment présent. Elle marche seule ou avec d’autres marcheurs du groupe quand elle le désire.
« Un km à la fois, un pas à la fois puis je regarde partout, je prends le temps. »
La vie de groupe
Comme bien des nouveaux marcheurs en rando-communautaire, Isabelle s’interroge par rapport à la vie de groupe car la majorité d’entre eux ne se connaissent pas. Isabelle est à l’affût des témoignages mais il n’y a rien de tel que de le vivre. Isabelle sait que les gens qui se retrouvent là, ont tous le même but c’est-à-dire prendre soin d’eux-mêmes. Puis, quand on prend soin de soi, on prend soin des autres. Son expérience lui permet de découvrir une énergie, une bienveillance auprès de ses collègues. Isabelle est fière de son accomplissement et elle nous invite à vivre cette expérience unique.
« Je pense que je ne l’aurais pas fait si j’avais été toute seule. Donc, la force du groupe m’a amené à ce dépassement-là. »
- Pascal Auger
- Journaliste/conférencier
- www.QuebecCompostelle.com
Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur culturemarche.com, sur ce lien.
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