Pascal Auger : La persévérance nous fait grandir

Le conférencier Pascal Auger nous livre comme chaque début de mois une nouvelle expérience de marche. Il nous propose aujourd’hui un nouvel article avec l’expérience de Nathalie Tremblay.

La persévérance nous fait grandir

« Je me suis fait ce cadeau-là de me donner cet espace-là, de tout dégager de mon horaire. »

Nathalie Tremblay est cette enseignante et mère de famille qui décide de prendre du temps pour elle. Initiée aux randonnées en montagne depuis quelques années, elle s’inscrit au rando-séjour du mois de juillet et nous fait part de son cheminement personnel lors de cette randonnée.

« Ça change complètement mon état d’esprit de me retrouver comme ça dans la nature. »

Je me lance

Nathalie se considère comme une femme en forme car elle marche beaucoup, s’entraîne. Elle se prépare à son nouveau défi en marchant, avec son équipement, des 5 km  sur des pistes cyclables au relief relativement plat. À son arrivée au rando-séjour, elle est enthousiaste. Elle vient relaxer car elle n’a qu’à marcher, manger et dormir.

Nathalie réalise rapidement qu’elle s’est lancée dans quelque chose qui ne ressemble pas à ce qu’elle croyait. Elle ne peut maintenir une vitesse de marche de 5km/h et son sac à dos devient trop lourd. Elle n’a pas prévu qu’au fil de la marche, la fatigue s’installe et pour elle, cela devient un défi. 

« C’est important, dans notre préparation, de se mettre dans des conditions les plus semblables de celles qu’on va connaître pendant notre rando. »

Rebondir

À ses difficultés, s’ajoute l’organisation de son temps, de son matériel pour pouvoir suivre les autres. Nathalie est vraiment sortie de sa zone de confort et n’entrevoit plus le reste de sa semaine dans ces conditions-là.  Contrairement à bien  des gens, Nathalie cherche des solutions. Elle se tourne  vers les marcheurs du groupe et met en pratique les conseils qu’on lui propose dont le délestage de son sac à dos et que chaque journée est une journée neuve c’est-à-dire qu’on attend toujours au matin avant de prendre une décision car une bonne nuit de sommeil permet au corps de se regénérer. C’est ainsi que Nathalie a renversé doucement la vapeur et a pu apprécier chacune des autres journées.

« C’est un dépassement de soi et une satisfaction personnelle par rapport où on était avant et où on est aujourd’hui. »

Expérience humaine

La bienveillance et le support du groupe ont impressionné Nathalie et on lui confirme qu’elle retrouvera ce bel environnement peu importe où elle ira marcher que ce soit au Québec ou Compostelle. Elle retient également la générosité sincère des gens rencontrés sur son chemin. Elle vit une expérience humaine unique, enrichissante et à la fois bouleversante car, avec la communauté des marcheurs,  les confidences peuvent surgir et des liens de coeur se créent.

Cette générosité la ramène à l’essentiel. Elle est fière de son bel accomplissement, d’avoir surmonté ses difficultés, d’avoir trouvé en elle les forces qui lui ont permis de s’adapter. Nathalie se dit une meilleure personne, Nathalie est une personne grandit.

« Moi, je vais terminer l’aventure le coeur rempli de bonheur, de belles rencontres puis des gens que je vais garder avec moi avec des beaux souvenirs plein la tête. »

Vous pouvez retrouver les précédents articles de Pascal Auger sur culturemarche.com, sur ce lien.


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